L’UX (experience utilisateur) est devenu un indispensable des produits pour de nombreuses entreprises ; mais qu’elle est la définition réelle de ce terme ? Est-ce que c’est comparable à l’UI ?
UX (expérience utilisateur) – definition
L’UX (expérience utilisateur) représente toutes les intéractions des utilisateurs avec le produit ; vous comprendrez que cela ne se limite pas à mettre de belles couleurs et un joli logo.
C’est ainsi un travail qui devra se faire à plusieurs niveaux :
- l’appréciation des contenus par l’utilisateur
- la qualité de navigation au sein de l’application
- l’analyse des données liées à la navigation, perception…
- la recherche de fonctionnalités attendus par les utilisateurs
- l’architecture (fonctionnelle) de l’application pour une ergonomie plus adapté
- le travail sur la satisfaction des utilisateurs
- la conception selon la vision des utilisateurs
- le prototypage ou test A/B pour vérifier les comportements
Vous l’aurez compris, l’UX (expérience utilisateur) est un domaine complet et 100% centré sur l’utilisateur. C’est un domaine devenu encore plus indispensable pour une entreprise qui veut être agile.
Ce terme UX est parfois utilisé pour designer un rôle précis dans les équipes. Il est très complémentaire par rapport au product owner ou à un testeur.
Concrètement dans la vie
L’UX est encore trop souvent sous-estimé dans de nombreuses structures. Nous mettons quelqu’un sur le poste mais celui-ci finalement isolé à la tache de dessiner des concepts de pages. Ce rôle va beaucoup plus plus loin !
Il y a la roue de Magnus Revang qui représente bien tout ce qu’UX devrait couvrir lorsqu’il travaille sur un produit.
1/ findability (trouvabilité) : l’application ou le site doit pouvoir se retrouver facilement. En effet, dans l’expérience utilisateur, il est indispensable que l’utilisateur trouve facilement son application pour commencer dans les meilleures conditions
2/ accessibility (accessible) : l’application doit être accessible pour tous les utilisateurs ayant besoin de l’utiliser et sur tous les terminaux nécessaires.
3/ desirability (desirabilité) : l’application doit donner l’envie d’être utilisée. Une application non ergonomique et non agréable à regarder sera un frein.
4/ usability (utilisabilité) : l’application doit être facilement utilisable. La moindre complication dans le parcours peut amener une perception très négative aux utilisateurs.
5/ credibility (crédibilité) : l’application doit être à l’image de la marque qui la propose. L’utilisateur exigera beaucoup plus d’une grande marque que d’une petite marque.
6/ usefulness (utilisé) : l’application doit être utile et répondre aux besoins des utilisateurs. La fidélisation ou l’acquisition par le bouche à oreille par exemple sera le résultat de l’utilité ressenti par l’utilisateur.
Comme vous pouvez le constater, il y a beaucoup de choses incluses dans ce rôle (ou ce domaine) de l’UX. Une véritable mise en place de l’UX est un atout important pour l’entreprise ; ce rôle est évidemment clé au sein d’une entreprise agile.
L’UX, c’est un peu de l’UI alors ?
Cette question est très complexe. En général, l’UX s’arrête à dessiner des croquis de comment il image créer de l’envie sur les pages de l’application ; mais il ne va pas réaliser les résultats finaux.
L’UI (user interface) demande clairement d’avoir des dons dans la conception visuelle des éléments ; il y a de vrais artistes dans le domaine. Un UX peut bien définir comment travailler la désirabilité des utilisateurs mais n’aura pas forcément les compétences très spéciales pour les rendus finaux.
De plus, travailler sur un visuel peut demander énormément de temps, ce que l’UX n’a pas dans son travail. Un UX travail tout au long du cycle de vie du produit de façon incrémental ; un produit s’alimente des feedbacks des utilisateurs et cela impose un vrai travail en continue.
Oui certains UX peuvent prendre un rôle d’UI mais cela n’est pas recommandé.
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