Amazon prend position dans la course mondiale à l’IA en annonçant un investissement massif pouvant atteindre 4 milliards de dollars dans la start-up américaine Anthropic AI. Cet investissement vise à rivaliser avec un nombre croissant de concurrents dans le secteur de l’IA.
Cette collaboration voit le géant du commerce électronique et du cloud prendre une participation minoritaire dans Anthropic, qui a développé « Claude », un chatbot rivalisant avec ChatGPT, l’outil IA populaire de la start-up californienne OpenAI.
Anthropic et OpenAI sont tous deux à la pointe du développement de l’intelligence artificielle de nouvelle génération, aux côtés de géants de la technologie comme Google et Microsoft.
L’IA générative, qui consiste à créer du contenu original basé sur de vastes ensembles de données, a connu une croissance phénoménale. Elle offre aux utilisateurs des interfaces pour poser des questions ou formuler des demandes de texte, de musique, d’images ou de code. Amazon vise à consolider sa position dans ce secteur en plein essor, qui attire l’attention non seulement des géants de l’Internet, mais aussi des investisseurs.
Bien que de nombreuses entreprises surveillent de près l’IA, elles s’appuient souvent sur des géants du cloud comme Microsoft, Amazon Web Services (AWS) ou Google pour la puissance de calcul nécessaire.
Ces géants de la technologie ont donc décidé de collaborer avec des développeurs d’IA. Plus tôt cette année, Microsoft a étendu son partenariat avec OpenAI grâce à un accord de plusieurs milliards de dollars. Anthropic a également suscité de l’intérêt, Google ayant investi 300 millions de dollars pour une participation de 10 % dans la start-up californienne plus tôt cette année.
Les développeurs et ingénieurs d’Amazon pourront désormais intégrer des capacités d’IA dans les différents services d’Amazon et créer de nouvelles fonctionnalités pour ses clients grâce aux modèles d’Anthropic.
De son côté, Anthropic utilisera les puces AWS spécialement conçues pour la création de modèles d’apprentissage automatique, accélérant ainsi le développement de futurs modèles de chatbots.
Les grandes entreprises technologiques intègrent rapidement des fonctionnalités d’IA générative dans leurs logiciels en ligne (tels que les outils de bureau, le codage, les moteurs de recherche et les e-mails) pour les transformer en assistants personnels.
Récemment, Amazon a annoncé que son assistant virtuel, Alexa, serait équipé d’IA. Microsoft a également révélé qu’il intégrerait la nouvelle interface IA générative d’OpenAI dans son moteur de recherche Bing jeudi dernier.
La course à la suprématie de l’IA est véritablement internationale. Fin août, le géant chinois de l’Internet Baidu a lancé son robot conversationnel, Ernie Bot, en ciblant initialement le marché chinois.
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