Bien que ce terme de use case tend à disparaitre, certaines personnes utilisent encore ce terme qui était très populaire dans les méthodes traditionnelles. Il est intéressant de voir ce qu’est ce concept de user case et voir ensemble si il est compatible avec l’univers de l’agilité.
Ce terme est apparu en 1987 ; Ivar Jacobson qui est l’un des créateur du langage UML qui a connu une énorme popularité il y a 20 ans dans l’univers du développement logiciel, a présenté ce concept élaboré au sein de l’entreprise Ericsson.
Use Case – définition
Un Use Case représente un ensemble d’actions du produit/machine apportant de la valeur par leurs interactions avec les utilisateurs. Dans l’univers francophone il n’est pas rare d’entendre parler de « cas d’utilisation« .
L’ensemble de ceux-ci constituent ensemble les spécifications fonctionnelles dans un langage compris par tous les acteurs du projet.
Il existe un diagramme en UML permettant de simplifier la lisibilité des cas d’utilisation : « diagramme de cas d’utilisation » :
Utilisable en agile ?
Bien que ce concept de use case ait son image associé aux méthodes traditionnelles, son concept semble 100% compatible avec une utilisation agile.
Ce qui le rendra agile est surtout la façon de les écrire :
- faire des petits lots de use case
- accepter qu’ils puissent évoluer sur le temps
- les écrire et les faire maturer selon l’avancement du produit
La schématisation en revanche peut-être un léger frein car cela impliquerait d’utiliser un logiciel complémentaire pour effectuer d’éventuelles modifications. Cependant, cela reste faisable.
Ainsi le plus important c’est que leur utilisation n’empêche pas ces deux concepts très importants en agile :
- un backlog dynamique
- un scope variable tout au long du cycle de réalisation
Use Case VS User Story
Au final c’est plus l’utilisation qu’on a des use case comme celui d’écrire des cahiers des charges qui rend son utilisation « non agile ». Mais si vous les utilisez comme l’utilisation courante des user stories, vous pouvez avoir un niveau d’agilité équivalent.
Mais alors pourquoi les équipes privilégient les user-stories ?
Il y a plusieurs raisons à cela :
- effet de mode car la user story est vue comme « agile »
- la user story est centré sur le besoin utilisateur
- le use case fait old school
Pourtant, même si son écriture donne l’impression que l’utilisateur est au centre de nos intentions, cela n’est pas nécessairement le cas ! En effet, si les utilisateurs ne sont pas réellement impliqués dans le cycle de vie du produit, cette impression donné par son format fausse la réalité.
Bien que certains agilistes n’aimeraient pas cette phrase : l’utilisation de use case n’est pas incompatible avec l’agilité ! Cependant, pour ma part je privilégie la user story car elle semble facilité les interactions avec les utilisateurs.
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