Si cette représentation est peu connue en France, l’agile iron triangle est parfois présente dans les certifications agiles. Cette représentation a été reprise de la vision de l’iron triangle.
Le traditionnel iron triangle
L’iron triangle avait été proposé par Dr. Martin Barnes en 1969 dans une approche Waterfall pour le développement logiciel. Il considère que le scope est fixe contrairement aux ressources et au temps qui peuvent être variables.
Pour faire simple, cela signifie qu’on va définir le scope du projet avant de le démarrer alors que les ressources et le temps s’adapteront selon le scope du projet.
Voici sa représentation graphique :
Le triangle adapté au monde agile
Tous les évangélistes de l’agile n’aiment pas le Waterfall et ce triangle a été détourner pour montrer la philosophie totalement inversée des projets réalisés en agile.
Dans cette représentation, contrairement au Waterfall, l’agile se veut fixer le temps et les ressources de base alors que le scope peut varier lors de la réalisation du projet. C’est certes une vision simpliste de l’agilité mais cela montre à quel point l’agilité et le Waterfall sont totalement en opposition dans la gestion de projet.
Voici la représentation du triangle agile :
La représentation de l’agile triangle
L’agile triangle (avec la disparition du mot iron) est une autre représentation de l’agilité sous forme de triangle. Celle-ci met les coûts, le scope et le programme dans les contraintes et insiste sur le fait d’avoir de l’importance sur la valeur et la qualité.
Je trouve cette représentation détournée de l’iron triangle du Waterfall plus au goût de l’agilité.
Conclusion
Si vous deviez-vous représenter l’agilité en un triangle comment le feriez-vous ? On pourrait imaginer un triangle (incrémental, itératif et adaptatif).
sur l’aspect du triangle, je trouve qu’il s’agit plus d’un choix projet que imposé par la méthode. Quand on démarre un projet, il est en effet saint de savoir quel sera la variable d’ajustement en cas de dérappage. Le demander des l’initialisation évite quand un dérappage arrive d’attendre un Copil ou de se perdre en guerre de clocher.
est ce le time-to-market qui est important ou le contenu.
On tranche dès le démarrage cet aspect avec les demandeurs, qui ne sont eux pas décideur de la méthode de travail de l’équipe.
L’agile autant que le V permet les 2 formats. Un v classique peut decider de trancher dans des fonctionnalités ou ajouter du budget tout comme l’agile.